prénom, nom ‹ horia kaï, deux prénoms aussi brûlants que celle qui les porte, et probablement la seule contribution substantielle de son père dans sa vie. loredan, la marque maternelle. elle a refusé de continuer à porter le nom infâme de son père dès son entrée à l'académie et s'est approprié celui de sa mère en guise d'hommage.  âge ‹ trente années qu'elle trace sa route, et ce en suivant ses propres règles.  date et lieu de naissance ‹ un dix-huit aout, enveloppée dans la chaleur caniculaire d'une journée d'été typique à dragondale, où elle n'est d'ailleurs pas restée bien longtemps.  statut matrimonial ‹ férocement agrippée coeur, corps et âme à son indépendance, après l'avoir été un temps à harald swanson. la grande question du mariage en est une qu'elle ignore délibérément, considérant qu'elle n'a besoin d'aucun homme pour se sentir complète.   sang ‹ mêlée et fière, horia ne changerait son sang pour rien au monde et certainement pas pour  se frotter à cette pseudo-noblesse (magique ou non) pitoyable qui croit avoir l'ascendant sur elle. métier ‹ revendeuse, parfois collectionneuse, et passée maitresse dans l'art pas du tout subtile de faire croire à qui n'a pas besoin qu'il a en réalité besoin. Le meilleur étant qu'elle est vraiment douée dans ce qu'elle fait, et que le carnet de connaissances qu'elle s'est constitué, même si bourré de brigands et autres escrocs peu fréquentables, est  admirablement vaste. Pour ses nombreux clients, elle est capable de tout trouver. adiutor ou Maître ‹ adiutor de jehan adelion, qui a vu en elle une prostituée au rabais plus qu'un véritable atout. horia exècre tout ce qui constitue jehan. de sa personnalité, à sa morale. de ses ambitions, à sa gueule. Parce qu'il n'a vu en elle qu'un physique, une poupée de plaisir, et parce qu'il a eu l'audace de croire qu'il pourrait un jour la posséder. Chacun à laissé sa marque sur l'autre, et s'ils ne se fréquentent désormais plus que par obligation, Horia n'en a pour autant pas oublié les nombreux abus que Jehan lui a infligé. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ rouge, maitrise - plus ou mois efficace selon les humeurs et les cas - de la température. elle est capable d'infliger de sévère brûlure à qui parvient à la contrarier, que ce soit brûlure de chaleur ou de froid. Cela dit même avec des années de pratique régulière, il lui arrive encore de se brûler elle-même. Si son visage ne transpire aucune émotion, on peut aisément lire son anxiété ou sa colère sur son corps (notamment ses bras, ce pourquoi elle porte systématiquement des manches longues, parfois-même des mitaines/gants). allégeance ‹ aucune. elle n'a aucune attache, ni aucun attrait pour la politique du pays et se moque bien de savoir qui va gouverner demain, tant qu'on la laisse continuer ses petites affaires. sa véritable allégeance, elle l'a depuis longtemps prêtée à elle-même et n'a rien à envier à ces familles qui se chamaillent au sujet du pouvoir, et se donnent de l'importance qu'elles n'ont pas à ses yeux.  compétences ‹ horia et son bagou : ses accroches sont bourrées d'audace, le ton est imperturbable et pour peu, même elle en viendrait à croire le baratin toujours plus téméraire (et souvent hasardeux) qu'elle balance à qui souhaite faire affaire avec elle. À son niveau, il n'est plus question de mentir ouvertement, mais de bluffer subtilement. Pour atteindre son but, cette grande baratineuse est capable de tenir une conversation de A à Z en passant par toutes les lettres de l'alphabet. horia est déloyale, parce qu'elle a toujours un traquenard en guise de plan b planqué dans les manches. Pour ça qu'elle les porte longues. Tant et si bien que c'en est devenu une forme de loyauté. Une loyauté malade, complètement grippée, mais une loyauté quand même. Ceux qui savent ne l'attendent jamais là où il faudrait, et prennent Horia à contre-sens... quand ils peuvent. persuasion, si elle a besoin d'un oui, elle obtiendra un oui, ce grâce à son bagou (encore), et ses longs cils. localisation actuelle ‹ depuis fort longtemps et pour bien des lunes encore : launondie. elle y possède tout un tas d'appartements, s'y est forgé un caractère, ainsi qu'une réputation et ne quittera la ville sous aucun prétexte.  groupe ‹ shimmering silence, puisqu'il est plus attrayant de rester les bras croisés en regardant les autres s'entretuer.  avatar et crédits ‹ lindsey morgan, spf + tumblr.

(01, lazslo amnell) ‹ Lazslo Amnell est son père. Il est aussi un maitre, protecteur de la flamme, et un qui cherche à se faire une place parmi les grands, qu'importe leurs desseins ou leurs opinions politiques. Lazslo Amnell va, et ira toujours, là où l'herbe est plus verte, et surtout où il est plus simple de humer l'odeur du pouvoir (et du fric). C'est un homme profondément rongé par ses ambitions de domination, et qui cherchera toujours à se placer. Elle ne se souvient plus des coups, ni des insultes qui allaient avec, mais le sentiment de haine, bien trop grand pour une si petite fille, est encore bien présent. Il fait vicieusement battre son cœur, et pulser son sang dans ses veines. Elle n'a croisé son chemin de nouveau qu'une seule fois dans sa vie, et il s'est arrêté sur son portrait craché au féminin, le regard voilé d'aversion et de mépris entrelacés. Ce jour-là étranglée par la haine, Horia s'est brûlée des bras à la nuque, et jusqu'au genoux, le tout sous le regard amusé d'un père qu'elle rêverait d'assassiner. Dans son regard, elle a su déchiffrer ses pensées, et devina qu'il pensait sa fille faible, et sans intérêt. Que sa femme, et la mère d'Horia, lui a fait une fleur en prenant la fuite. (02, lysandra loredan) ‹ le véritable héro de sa vie. Horia aime sa mère plus qu'elle n'aime sa propre vie, et pourtant, sa vie est plutôt classe. La fille a toujours envié à sa mère sa gentillesse, son courage, son inénarrable beauté, son bracelet orange et la force avec laquelle elle s'est extirpée d'un destin funeste, pour jouer les derniers pauvres pions qu'elle avait encore en jeu. Lysandra Loredan y a gagné de la sérénité pour sa fille, pour elle, et a décroché un pactole peu reluisant, mais pactole quand même. Après avoir essuyé les coups de Lazslo des années durant, Lysandra a refait sa vie à Launondie, avec un autre qu'elle a aimé jusqu'à la fin prématurée de sa vie. Elle est morte de maladie lorsque Horia achevait ses années à Koldoveretz. Une véritable déchirure, une de plus, pour Horia qui en plus de devoir lier sa vie à un sombre dégénéré congénital, perdait son seul repère. Aujourd'hui encore la plaie est toujours ouverte, béante et infectée. Elle n'en parle jamais, et a coupé les ponts avec sa famille recomposée sans éprouver le moindre remord. (03, selena loredan) ‹ selena loredan, sa demi-soeur (la fille de sa mère et de son beau-père), est actuellement étudiante à koldoveretz. Mêlée tout comme son ainée, Selena est un parfait modèle de réussite et a tout ce que Horia aurait voulu. C'est une orange, et une bonne en plus. Une élève passionnée, fascinée par sa capacité à tel point qu'elle la maitrisait avant même de débuter son éducation à l'académie. Horia la déteste. Pas parce que Selena est une infâme petite peste, loin de là puisqu'elle est tout ce que sa mère était, mais justement... elle est leur mère. Physiquement, moralement, et elle a même hérité du bracelet orange. Horia a l'impression d'avoir été volée, et de n'être qu'un deal mal négocié avant l'affaire parfaite. Depuis la perte de leur mère, Horia n'a plus donné de signe de vie à sa demi-soeur, incapable qu'elle était de faire son deuil, mais sa petite sœur veut la voir, et ce n'est pas l'obstination qui manque chez les Loredan. (04, red) ‹ Son sang lui a offert la maitrise de la température. Son père jouait littéralement avec le feu, sa mère était une orange et par amour pour cette dernière, Horia aurait voulu en être une aussi, de mêlée orange. Mais parce que le destin se moque bien d'elle et lui a collé la balafre des rouges au poignet, Horia s'est braquée. Elle voulait être comme ça mère, et s'éloigner du plus qu'elle le pouvait de son père. Elle le désirait à tel point qu'elle s'en est rendue malade toute son enfance, son adolescence et encore un peu aujourd'hui. Ce qu'elle ne réalise pas, ou qu'elle a fait le choix d'ignorer, c'est qu'elle ne maitrise la température que de façon très sommaire. Trop sommaire. Elle a surtout appris à vivre avec les effets secondaires inhérents à sa faculté. Elle s'est habituée à la fièvre permanente, celle qui clouerait un autre au lit pour des jours entiers, ainsi qu'aux brulures et les cloques qui vont avec. Pour elle, ces petites souffrances sont devenues normales, ce qui n'est pas bénin l'est devenu et c'est probablement ça, le plus triste. Bien avant son manque de contrôle, elle ne réalise pas que non, les brûlures et les gerçures ne sont pas normales.  De colère, d'angoisse, ou de joie même, elle pourrait s'évanouir, ou se congeler les intestins. Fort heureusement, sa maitrise d'elle-même, développée par l'amitié de valrael et d'autres, puis éprouvée par le temps et l'homme (harald de son prénom), est aujourd'hui quasi parfaite. (05, koldoveretz) ‹ Durant toutes ses années à l'académie, Horia a été la dernière de la classe, le cancre, le bonnet d'âne. Ceci à cause d'un manque de discipline et d’intérêt évident. Pourtant elle est arrivée à l'académie avec une soif d'apprendre presque excessive, mais a échoué lamentablement dès les premiers cours de 'maitrise de son pouvoir'. Elle a ensuite enchainé les échecs dans beaucoup trop d'autres matières, à tel point qu'elle s'est découragée, et auto-proclamée clown sarcastique de sa promotion pour que ses camarades en rient plutôt que de la prendre en pitié. Pour elle, Koldoveretz était sa chance d'apprendre à contrôler ses pouvoirs et elle est passée complètement à côté au nom d'un petit ego mal placé. Parce que Horia Loredan ne connait pas l'échec et qu'elle n'a pas accepté de voir d'autres réussir là où elle échouait systématiquement, elle est allée à l'encontre des conseils de ses professeurs et n'a pas persévéré. Tout s'est ensuite enchainé de façon logique à partir de ses déboires en 'maitrise de son pouvoir'. Rapidement, elle s'est plantée aux entrainements physique, puis en techniques de défense, ces deux classes étant étroitement liées et dépendantes de la première. Heureusement, elle est parvenue à s'assurer quelques bonnes moyennes dans les matières en relations avec l'histoire, puisqu'il n'était question que de documenter. Parce que c'est une femme fière, et douée pour le baratin, elle est parvenue à faire croire qu'elle maitrisait. Elle a joué de ses charmes, et abusé des mots, tant auprès de ses camarades que de ses profs, et est sortie de Koldoveretz la tête aussi haute qu'une reine. Ses études se sont achevées sur un sentiment un rien amer, grâce à la simple idée qu'elle soit aussi capable de contrôler correctement la température qu'une gamine de dix ans. Pourtant, elle est tout de même parvenue à un grand mieux, pas grâce aux études, mais au petit cercle d'amis qu'elle s'est constitué. Car même si son parcours à l'académie a été rythmé par de nombreuses bagarres (notamment avec les filles), elle s'est aussi rapprochée d'autres qui, même s'ils ne le savent pas, avaient et ont encore un effet positif sur elle puisque c'est grâce à eux que ses ardeurs se sont calmées. Ses amis, sa cure. Parce que tout est lié, plus elle garde son cercle proche d'elle, plus son contrôle est bon. (06, valrael) ‹ Valrael sa moitié, son ultime, son antidote. Il est arrivé comme ça, s'est posé en face d'elle avec toute la prestance, et surtout le toupet dont il est constitué, et n'a depuis plus décollé ses basques des siennes. Elle l'aime d'une façon si pure qu'elle est certaine que ce n'est pas de l'amour. Elle l'aime avec passion, maturité, et même une pointe de sincérité insoupçonnée. Son seul défaut à ses yeux : le maitre qu'il protège. Après tout, comment s'imaginer continuer lorsque la fatalité décidera de lui enlever non pas un, mais deux aimés à la fois. (07, sarcasm sign) ‹   Tout ce qui sort de sa bouche est le reflet d'un cynisme dévorant. Horia aborde toutes les conversations, tous les sujets avec sarcasme, mépris et une pointe humour. Ca peut faire sourire, comme ça peut énerver, dépendamment des circonstances. Elle ironisera toujours les grands drames, parce qu'il y a plus important que la mort de l'impératrice (par exemple), et qu'elle considère que pleurer la mort d'une femme qu'elle n'a jamais connu n'est définitivement pas une option. C'est une moqueuse, une vraie. Elle n'a aucun filtre, et ne possède aucune limite, même pas celle de la décence. Et parce qu'elle possède un bagou légendaire, il est hors de question que qui que ce soit lui fasse fermer sa gueule. (08, launondie) ‹ Rien de pire pour faire du commerce qu'une contrée de ploucs conservateurs, idées ancestrales dans les poches, qui détestent tout ce qui ne leur ressemble pas, et sort un tantinet de l'ordinaire, à commencer par une toute jeune mêlée, à peine sortie de l'académie (et péniblement en plus), prête à piquer le gagne-pain de tout le monde pour s'assurer un semblant d'avenir. Elle s'est fait casser la gueule. Méchamment, et à de très nombreuses reprises. Elle a perdu ses profits de la journée sous les coups, ce tant de fois qu'elle n'est plus capable de compter. Elle se plait à penser qu'elle a, elle aussi, laissé sa marque sur ses détracteurs et que c'est sa ténacité (et son pouvoir, à de maintes occasions), qui a fait qu'à la fin, ils se sont mis à la respecter. Passer de paria à grande figure dans les bas fonds de Launondie n'a pas été une mince affaire, mais elle y est parvenu à force de persévérance et sait, à présent, qu'un service rendu sera payé des milles façons différentes. Le truc avec Horia, c'est qu'elle se débrouille. Elle arrivera toujours à quelque chose. Elle est douée. Elle cherche, elle trouve. Simple comme bonjour. Et comme elle cherchait à asseoir son emprise sur Launondie, elle s'est lancée dans l'immobilier. En plus de la revente d'objets, elle récolte des loyers d'appartements dont elle a fait l'acquisition, et touche même une bourse considérable grâce à un hôtel en plein centre ville. (09, the gambler) ‹ Toujours plus audacieuse, Horia Loredan dépense du fric qu'elle a pas toujours eu dans les jeux. La nuit tombée, elle balance sur le tapis l'équivalent d'un loyer et siffle sa chance dans l'espoir qu'elle rapplique. Parfois ça marche, souvent pas. Elle se moque un peu de la somme, et surtout de la perdre, l'avantage certain d'avoir de quoi flamber, mais joue pour l'adrénaline. La sensation transcendante que procure le fait de pas savoir comment ça va se terminer. Peut-être le seul aspect de sa vie qu'elle contrôle pas, sa seule ouverture sur un peu d'humanité. Le jeu, et le hasard qui va avec, c'est comme une bonne drogue dure pour elle.

(10, harald swanson) ‹ l'amour avorté.