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i found peace in your violence (hissos)

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MessageSujet: i found peace in your violence (hissos) i found peace in your violence (hissos) EmptyJeu 5 Oct 2017 - 2:16

Du bout de tes doigts, tu venais effleurer les hautes herbes, déambulant dans la plaine sans faire attention à où cela t'emmenait. Tu vagabondais, tu te perdais. Malgré son interdiction première, Elior t'avait finalement laissé te promener seule après de nombreux arguments échangés. Tu respirais, t'essayais de trouver un moment de silence pour pouvoir réfléchir. Adonis était toujours enfermé, et sa peine de mort avait été programmé. T'avais couru dans la forêt, t'avais crié et suffoqué, et avais nourri ta haine envers Cal de cette nouvelle information. C'était toujours inacceptable. Comment cela pouvait-il être autrement ? Tu ne trouvais aucune réponse. Les jours défilaient sous tes yeux et pourtant, il t'était toujours difficile de te faire à l'idée que tu allais bientôt le perdre. Tu errais dans les couloirs de Greenstall à longueur de journée et la solitude t'avait d'autant plus frappée maintenant qu'il se trouvait bloqué derrière des barreaux à Launondie. Un soupir s'échappait de tes lèvres et tu levais les yeux vers le ciel mais te ravissais, éblouie par les rayons du soleil. C'était désagréable, ça faisait mal pendant quelques secondes puis ça disparaissait et tout redevenait normal. Et tu réfléchissais. Est-ce que tout redeviendrait normal lorsque la tête du maître de la terre se retrouverait détachée de son cou ? Non. Impossible. Le temps filait à une vitesse folle et tes pas reprenaient leur marche vers le château des Griffith, ton refuge depuis cinq années consécutives. La lune faisait doucement son entrée dans l'horizon, intimidant l'astre lumineux qui disparaissait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. De tes mains fines, tu poussais les portes et pénétrais dans la demeure, jetant un rapide coup d’œil aux alentours. Seul le bruit des armures des gardes faisant leur ronde était perceptible. Atmosphère étouffante, lourde de sens. Tout le monde restait en haleine. Personne ne savait comment les prochains jours allaient se dérouler. Alliez-vous réellement perdre Adonis ? Quelqu'un allait-il réussir à sauver l'enfant adoré ? Tes talons venaient percuter le carrelage, provoquant un écho dans les couloirs et prévenant de ton retour. Tu étais lasse et pourtant, si en colère. Les poings serrés, tu te dirigeais vers tes appartements, l'esprit forgé par diverses pensées plus folles et plus meurtrières les unes que les autres. Tu voyais Cal, et son sourire. Puis tu voyais du sang couler au creux de ses lèvres. Empoissonné. Avant d'être poignardé pour être certaine d'en avoir fini. C'était à la fois jouissif et exaltant. Une vision que tu aimerais réaliser un jour. Mais pas tout de suite. Main sur la poignée, tu ouvris la porte de ta chambre et entras sans frapper. Habituellement vide et froide, tu sentis pourtant une chaleur s'en dégager. Interpellée, tes sourcils se froncèrent en même temps que tu cherchais cette source inhabituelle. Eros. Sans cacher ta surprise, tu t'enfonçais dans la chambre et venais prêt de ta coiffeuse pour retirer tes boucles d'oreille, désireuse de te mettre à l'aise après une nouvelle journée plongée dans l'attente, l'impatience. Tes traits tirés traduisaient la fatigue, l'insomnie de ces dernières nuits. « Ne devais-tu pas être en voyage je-ne-sais-où ? » dis-tu, le ton ironique. Les absences de ton mari étaient nombreuses et parfois, tout sauf par devoir ou politique. Tu retiras ta seconde boucle d'oreille et tournas la tête vers lui, attendant une réponse qui ne semblait pas venir. Tes perles hazels se posèrent d'abord sur son visage fait des mains de fée avant de voir qu'il tenait dans sa main un papier. Tu pensas d'abord à une affaire entre lui et un autre noble, ce qui ne suscita aucun intérêt de ta part. Jusqu'à ce que tu reconnaisses ton écrire et comprenne. Ton cœur, tout comme ton corps, fit un bond et tu t'avanças vers lui dans une hâte et une fureur encore jamais exploitées. Lui arrachant le papier des mains, tu jetas un rapide coup d’œil dessus pour vérifier que c'était bien ce à quoi tu pensais : ta liste. Tes membres étaient pris pas de légers tremblements. Tu étais découverte. Il t'avait découverte. Tu étais foutue. Sans réfléchir, tu attrapas l'épée qui reposait autour de ses hanches et pointas la lame sous sa gorge blanchâtre. Un mouvement, et tu appuyais. Un mouvement, et tu faisais disparaître  toutes les preuves de ta foutue liste. « Où as-tu trouvé ça ? » demandas-tu entre tes dents, tel le siffle d'un serpent.

@eros griffith
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‹ AGE : trente-un ans, à s'étendre là où il ne devrait pas, à décevoir son père, son sang, sa lignée. à se battre avec les poings, à croire en une religion qu'il ne respecte pas. vilain petit canard, c'est pourtant l'aube de ses grands jours, là où il devrait prouver sa vertue, son pouvoir, sa force.
‹ STATUT : marié, amoureux d'un fruit interdit, l'alliance qui pend à son doigt n'est que le revers d'une alliance mal construite. une maître de la terre pour la vie, une maître de l'air qui le détruit.
‹ SANG : argent, noblesse qui se veut bafouer, déchue peut-être, c'est par la traitrise qu'ils ont gardé leur statut. eros n'en veut pas, n'en a jamais voulu et pourtant il se tare de responsabilités qui n'auraient jamais dû être les siennes.
‹ METIER : sacerdos, haut-prêtre d'une religion qui l'a fasciné dès sa plus tendre enfance, eros est l'enfant de la foi des sept. immorale, trompeur, il se joue de cette religion interprétée à sa propre faveur.
‹ ALLEGEANCE : l'allégeance ne fait sens pour plus personne, puisque qu'il se voit déjoué de ses anciens objectifs. sa seule fidélité est vouée à ses dieux, au diable le reste.
‹ ADIUTOR : un frère, tobias, qu'il a perdu aux frais d'un virus pénible et terrible.
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MessageSujet: Re: i found peace in your violence (hissos) i found peace in your violence (hissos) EmptyLun 30 Oct 2017 - 20:45

Yeah, I'd rather be a lover than a fighter 'cause all my life, I've been fighting. Never felt a feeling of comfort, all this time, I've been hiding and I never had someone to call my own @"hissa wheatdrop"

La rage elle craque, elle grogne, elle crie, celle qui déambule dans les entrailles et qui part pas. Elle s’assoit là et elle reste, elle gronde sans jamais laisser de répit.
Assis là, dans ce grand salon qui ne lui appartient pas, il contemple tout ce qu’il pourrait briser de ses poings, tout ce qu’il pourrait casser en un instant. Il a pas envie de faire une scène, il a pas envie de partir à la guerre, à la guerre contre cette cour d’hypocrites, et pourtant ça le démange. Sa cape de Sacerdos délicatement posée contre son corps, cette même cape que l’autre lui a fait, lui insuffle de ne rien faire, de rester là et attendre comme l’impuissant qu’il est. Ce même habit que la nymphe de ses cauchemars lui a cousu tel un cadeau de remerciement, un cadeau empoisonné qu’il n’aurait jamais dû accepter ; parce que de là tout a commencé, parce que de là il s’est perdu et ne s’est jamais plus retrouvé.
Adonis n’est pas là, Elvira n’est plus, et puis le reste, le reste n’est rien, une entité qu’il ignore, qu’il désoblige. Ces mêmes gens qu’il n’arrive qu’à mépriser, qu’à fusiller du regard, parce qu’ils ne comprennent pas, ne comprendront jamais. Il est différent, comme son cadet, comme tout ce qui l’entoure, ces gens-là qui le regardent avec mépris car ils pensent qu’il n’a jamais été que blasphème. Les mensonges qu’il chante, qu’il crie, parce qu’il est l’élu, parce qu’il est le prophète d’une religion mal interprétée, mal comprise. Mais ça personne ne le croit, personne ne fait pas même un effort pour accepter ce que le gosse a à dire. Alors que ça fait sens, alors que rien d’autre ne fait autant de sens.
Il se mord les ongles, il se tourne, retourne, il souffle, expire, inspire, soupire. Il est dans une cage, une cage en or qu’on lui a affublé à son arrivée à la cour sans crier gare, sans lui demander son avis. A ses yeux il aurait pu rester auprès de son frère, il aurait pu le protéger, le sortir de là. Mais papa a dit non, papa a refusé. La guerre elle n’est pas encore à déclarer ; plus tard mon fils, qu’il lui a murmuré.
Mais Eros ne comprend pas, il ne comprend pas comment un père peut rester calme, passif quand l’un de ses fils est dans une prison qu’il n’a jamais mérité. Adonis doit devenir roi, et peut-être que ce fait, ce simple fait, terrorise papa, papa qui ne comprend pas comment son cadet peut avoir autant de légitimité.
Frénétique à l’idée de sortir, de partir, il commence à se tourner vers sa commode. Il ne lui appartient que très peu, seuls quelques habits, des cuirasses de guerrier, et quelques broutilles, qu’il emballe pourtant dans un sac. Il est temps de partir, de s’en aller, de quitter cette terrible mascarade. Alors il fouille, il cherche qui pourrait lui être utile, et il pose sa main sur des choses qui ne devraient pas être en sa possession. Des tiroirs vides, tantôt pleins, qui se chargent dans les sacs. Et puis, un papier lui glisse entre les mains.
Ce n’est ni son écriture, ni celle de son valet. Elle appartient au démon, elle appartient à elle, la femme qu’il ne pourra jamais aimer. Le papier qu’il devrait reposer, perdre, ne jamais avoir lu ou vu. Et pourtant la curiosité ouvre un appétit qu’il ne connaît que trop bien : le besoin de savoir. Une cachotterie, une lettre peut-être expédiée à son amant, un amour qu’elle partage peut-être avec un autre, ce même autre qu’il ne sera jamais. Ca le démange, ça lui change presque les idées, alors qu’il déplie le parchemin.
Une liste de noms. Des croix, une écriture italique, soignée et pourtant teintée de sang et de rage. Le nom du père, de la sœur et de tant d’autres. Eros lève les yeux, il réfléchit, contemple cette chose qui n’était pas pour ses yeux, ni ceux de quiconque.
Puis, il entend entrer la nymphe, l’enchanteresse. Ses yeux vert émeraude posés sur sa silhouette, cette même mine sceptique, dégoûtée peut-être, qu’elle arbore toujours en sa présence.
« Ne devais-tu pas être en voyage je-ne-sais-où ? » Il arque un sourcil. Ils ne savent que s’aboyer dessus, s’ignorer ou se cracher des terreurs à la figure. Deux entités forcées à s’aimer dans un mariage qui ne voulait dire quelque chose qu’aux yeux de la politique et des alliances. Et pourtant, parfois, Eros ressent la conscience, cette culpabilité qui l’accable de ne jamais vraiment avoir essayé ; essayé de la comprendre ou encore de l’aimer.
Mais ses Dieux lui ont dit non, lui ont dit qu’elle n’était pas faite pour lui, ni pour son nom, ni pour son futur. Il n’a pas bronché, il a accepté. Et il l’a prévenu, il l’a prévenu, qu’elle est lui, lui et elle, ça ne serait jamais rien que des apparences soignées. Une couche pas même partagée, il ne connaît rien d’elle, elle ne connaît rien d’elle ; Deux inconnus après cinq ans de vie commune.
Mais finalement Eros quand il peut partir, quand il peut s’enfuir il le fait. Quand il voyage, s’en va si loin, ses yeux n’ont que pour les paysages qui l’entourent, son esprit ne va qu’à celle qu’il n’aurait jamais dû aimer. Alors qu’Hissa, Hissa a toute la légitimité sur son corps, son âme, ses pensées. Elle devrait être l’être aimé, pas une autre, pas le diable.
Et pourtant à sa façon, si particulière, elle est tout aussi un démon que Elvira. Elles sont à elles seules, la descente en enfer d’un homme, d’un garçon, du terrible petit gosse.
La furie s’éveille, arrache la feuille de papier dans ses mains, alors qu’il ne réagit pas, une mine sceptique mué sur le visage. La compréhension le frappe à peine ; une liste, une liste des gens à assassiner. Les yeux écarquillés, il lui laisse arracher son épée de sa ceinture, un petit sourire froid mué sur les lèvres. « Où as-tu trouvé ça ? » Qu’elle dépose celle lame aiguisée contre sa carotide. Il souffle, soupire, lasse peut-être de la situation.
« Repose-moi ça, tu risques de te faire mal. » Et il évite la lame, il tourne et la lui arrache des mains, la jetant au sol, une mine toujours amusée sur le visage. « Je n’aurais pas une femme estropiée. » Qu’il lance en reculant quelque peu, donnant un coup dans le fourreau de la lame. « Je l’ai trouvé dans un tiroir. En vues de ta réaction, je suppose qu'elle n'était faite pour mes yeux. Si tu voulais la garder secrète, peut-être aurait-il fallu la cacher un petit peu mieux Hissa. » Il penche la tête, intrigué, peut-être fasciné parce qu’il n’a jamais vraiment contemplé auparavant. « Ce sont les gens que tu souhaites tuer ? Je suis flatté que mon nom ne s’y retrouve pas. » Un rire sans émotion s’échappe de sa bouche.
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MessageSujet: Re: i found peace in your violence (hissos) i found peace in your violence (hissos) EmptyMar 7 Nov 2017 - 1:33


≈ ≈ ≈
{i found peace in your violence}
crédit/ antithèse. ✰ w/hissos

Boum. Boum. Ça tambourinait dans ta poitrine. Ton visage ne montrait aucune panique mais ta main serrait le fourreau avec si peu d’habilité qu'elle te trahissait. Peu habituée à soulever une épée, tu la tenais maladroitement, d'une mauvaise manière certainement mais qu'en savais-tu, tu voulais juste prendre des précautions et enterrer, s'il le fallait, un nouveau gardien d'un de tes plus lourds secrets. Ton autre main tenait le parchemin avec fermeté, de peur que l'on te vole à nouveau ce papier aux noms damnés. Un soupir s'échappait de ses lèvres à la fois gourmandes et délicates et tes sourcils réagissaient, se fronçaient à cette réaction. Le peu de sérieux qu'il t'accordait à cet instant en devenait irritant. N'avait-il donc aucune considération à ton égard ? Machinalement, tu vins appuyer un peu plus la lame contre son cou, désireuse de le voir tressaillir sous ta menace apparente. Mais ses mouvements furent si rapides, si furtifs, que seul le bruit de l'arme contre le sol te fit comprendre qu'il avait évité ta tentative d'intimidation. Impuissante. Ton bras retombait le long de ton corps tandis que tes yeux le suivaient. Sa mine amusée t'offusquait et venait décupler cette rage qui te brûlait les muscles. Vous n'étiez que deux inconnus, partageant un moment de frustration pour l'une et d'amusement pour l'autre. Il ne savait rien de toi si ce n'était tes pensées les plus noires résumées sur un bout de papier. Et tu ne savais rien de lui si ce n'était son regard moqueur. Te voilà en position de faiblesse, encore, toujours. Quand apprendras-tu à faire partie de ceux que l'on craint et non plus de ceux qui craignent ? Jamais. Ou peut-être plus tôt que tu ne le croirais. « Je n’aurais pas une femme estropiée. » un rictus au coin de tes lèvres minutieusement maquillées, la blague ne semblait pas être à ton goût ou tout du moins pas maintenant alors que ta liste se trouvait toujours entre tes doigts, découverte. Tu joignis tes paumes pour réduire le parchemin en une boule imparfaite et la jeta dans le feu de cheminée, les flammes s'occupant de faire disparaître dans la cendre ton écriture assassine. Il ne fallait laisser aucune preuve. L'idée que le Sacerdos puisse utiliser cette liste contre toi, pour te punir, pour te vendre, pour se débarrasser de ta présence, était omniprésente dans ta tête. Ces pensées faisaient écho dans ton crâne, faisant naître une douleur passagère. La nausée remontait ta trachée alors que l'époux pourtant si distant d'ordinaire te montrait presque de l'intérêt. Ton regard d'abord fuyant, c'est sur son visage de noble qu'il finissait par se poser. Tu lancerais des éclairs et ferais trembler la terre si tu le pouvais. Ses mots résonnaient comme une morale, un conseil mal placé qui cachait une certaine supériorité. Te prenait-il vraiment pour une idiote ? A en croire cet air forgé sur son faciès, oui. « Ce sont les gens que tu souhaites tuer ? Je suis flatté que mon nom ne s'y retrouve pas. » qu'il dit avant de rire à ton nez. Tes poings se serraient, ta mine se fermait. Tes émotions te dépassaient mais tu ne voulais lui donner un tel plaisir plus longtemps. Ton dos se redressa et tu inspiras un grande bouffée d'air avant de lui faire face complètement, tournant vers lui non seulement tes yeux mais aussi ta tête et ton corps si tendu sous ta robe. Doucement, tu t'avançais vers le maître de terre puis posais délicatement tes mains sur ses épaules. L'espace entre vos deux corps était si fin que tu pouvais imaginer la douceur et le goût de sa peau immaculée. Tes lèvres auraient pu trouver le chemin, le caresser, mais ta colère grondait, ta haine soufflait. Et c'est ton genou qui trouva sa place à l'intérieur de ses cuisses, l’assénant d'un coup franc dans sa descendance. « Les seules personnes présentes sur cette liste sont dignes d'intérêt. Assez pour que je puisse risquer ma vie à prendre la leur. » murmuras-tu à son oreille, mielleuse, délicieuse. Ta main passa dans ses boucles brunes, le forçant à relever la tête vers toi, croisant ton regard noir « Si tu es encore en vie, c'est parce que tu m'es utile Eros. » annonças-tu, froide. Tu mentais. En partie. Mais le plus important était de lui montrer que toi aussi, tu étais une force. Qu'il pouvait se moquer, ça ne changerait rien. Il dansait dans les flammes dont tu étais le feu, la braise. « Cette liste ne te concerne pas. Oublie la. » Enfin, tu t'écartas et jetas un rapide coup d’œil à la commode ouverte, cachette de ton secret. « Pourquoi aurais-je dû la cacher ailleurs puisque personne ne met, d'habitude, de pieds ici. Ou alors, jamais bien longtemps. » un reproche, un pique dissimulé. Il ne fallait pas y voir là de la jalousie, mais un simple moyen de cracher à nouveau du venin. Vous étiez tous les deux à blâmer mais tu te réconfortais à l'idée qu'il était celui à fuir, à transgresser les termes sacrés de votre union.
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‹ AGE : trente-un ans, à s'étendre là où il ne devrait pas, à décevoir son père, son sang, sa lignée. à se battre avec les poings, à croire en une religion qu'il ne respecte pas. vilain petit canard, c'est pourtant l'aube de ses grands jours, là où il devrait prouver sa vertue, son pouvoir, sa force.
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‹ SANG : argent, noblesse qui se veut bafouer, déchue peut-être, c'est par la traitrise qu'ils ont gardé leur statut. eros n'en veut pas, n'en a jamais voulu et pourtant il se tare de responsabilités qui n'auraient jamais dû être les siennes.
‹ METIER : sacerdos, haut-prêtre d'une religion qui l'a fasciné dès sa plus tendre enfance, eros est l'enfant de la foi des sept. immorale, trompeur, il se joue de cette religion interprétée à sa propre faveur.
‹ ALLEGEANCE : l'allégeance ne fait sens pour plus personne, puisque qu'il se voit déjoué de ses anciens objectifs. sa seule fidélité est vouée à ses dieux, au diable le reste.
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MessageSujet: Re: i found peace in your violence (hissos) i found peace in your violence (hissos) EmptyMer 6 Déc 2017 - 1:12

Yeah, I'd rather be a lover than a fighter 'cause all my life, I've been fighting. Never felt a feeling of comfort, all this time, I've been hiding and I never had someone to call my own @"hissa wheatdrop"

Eros est un enfoiré, il l’a su dès qu’il a transgressé les premiers vœux de sa religion. Il ne s’arrête pas, ne peut pas, ne veut pas. C’est plus fort que lui, d’interpréter ce qui semble si incompréhensible pour d’autres. De moquer ce qui l’entoure, de s’armer d’une fausse ironie absolument accablante. Parce que derrière son regard indifférent se cache la rage, la haine, l’incompréhension mais surtout la peur. Une émotion qui le tétanise, la Mort peut venir le faucher, la terre peut s’écrouler, mais jamais il ne veut avoir à être effrayé à nouveau. Il a perdu son cadet ce soir, il a perdu tant de choses qui ne font plus aucun sens ; comme l’honneur des Griffith. Ce nom si ancestral, si bestial, on leur rit au nez ce soir, mais l’affront ne sera que de courte durée, quand dans leur superbe ils se relèveront et poignarderont, par derrière s’il le faut, les ennemis qui les ont trahi.
Mais à cet instant, Eros n’est plus sûr de qui est le réel ennemi. Sa femme ? Les torts qu’il lui a causé ? Ce sourire moqueur prostré sur ses lèvres alors qu’il vient de déceler l’un de ses secrets ? Il ne sait pas réellement, seule la proximité suffisante qui les sépare le ramène à une réalité peinante. Ils ne sont que des inconnus, qui n’ont dans le cœur que la rage. Parce qu’ils n’ont jamais su apprendre à s’aimer, parce que s’apprécier c’était accepter leur destin scellé. C’était accepter les manigances de leurs parents. Et ça c’était et c’est toujours plus fort qu’eux, alors au lieu de s’allier, c’est crasse sur crasse, pique sur pique, puis la passivité et l’indifférence. C’est terrible de si bien savoir jouer la comédie que le château entier pense qu’ils vivent une idylle parfaite. Mais la réalité est si loin, enfouie derrière les murs de leurs appartements dans lesquels il n’apparaît que dans la nécessité.
Eros la fuit comme la peste, et ses excuses commencent à s’essouffler alors qu’il ne sait pas même plus se justifier. Peut-être parce qu’il aime une autre femme, peut-être parce qu’il lui donnerait la lune si elle le lui demandait, peut-être parce que si Elvira le lui ordonnait, il quitterait Hissa. C’est si injuste pour elle, pour eux, pour ce qui les entoure, mais c’est incontrôlable, c’est effrayant et Eros, comme pour tant d’autres choses, ne sait le contrôler. Ce sentiment qu’il ne ressent qu’en présence de son impétueuse, ce sentiment de douceur et de joie, un bonheur bien humiliant quand lui revienne ses esprits. Elle l’a trahi, le trahira toujours. A quoi bon s’accrocher à elle, à ce mirage, alors que sa femme, celle à qui il a passé la bague au doigt se retrouve à quelques centimètres de lui et a prouvé à de nombreuses reprises qu’elle ne trahirait jamais les Griffith.. Ou du moins Adonis ?
Elle dépose ses mains sur ses épaules alors qu’il la jauge de son regard. Finalement il n’est pas choqué, Hissa a toujours eu cette aura terrible, cette aura qui dans d’autres temps l’aurait peut-être fasciné. Elle a toujours été secrète, elle a toujours eu que des dagues dans les yeux quand elle daignait le remarquer. Et pourtant elle semble choquée, elle semble profondément honteuse. Mais le coup part dans son entrejambe, alors que par réflexe il se penche. La douleur est dense, il se mord la langue pour ne pas lui envoyer une ribambelle d’insultes à la figure, insultes qui ne devraient pas être prononcées par un Sacerdos. Elle se penche à son niveau, il sent son souffle sur son oreille, alors qu’il hésite à l’attraper par le cou pour l’étrangler.
Un meurtre n’est pourtant pas la solution, quand bien même la dispute conjugale s’étire autour d’une liste de personnes qu’elle compte elle-même égorger. – Les seules personnes présentes sur cette liste sont dignes d'intérêt. Assez pour que je puisse risquer ma vie à prendre la leur. – Elle passe ses mains dans sa tignasse mal brossée, alors qu’elle lui relève la tête, pour que ses yeux soient au même niveau que les siens. S’il pouvait sourire, lui cracher à la figure, il le ferait probablement, mais l’once de contrôle qu’il parvient encore à réunir en son sein l’en empêche. O non, ils ne sont pas voués à l’amour, ils sont voués à la Mort. – Si tu es encore en vie, c'est parce que tu m'es utile Eros. – Il ne peut s’empêcher de rire froidement, un rire dénudé de toute émotion. Il pourrait lui briser la nuque dans un claquement de doigts, il pourrait lui faire subir tant de blessures ; mais Eros n’est pas comme ça, n’a jamais été comme ça. Et s’il hait le diable, il n’en est pas moins qu’il ne lèvera jamais la main sur elle. Il s’étonne à éprouver du respect pour cette femme qu’il n’a jamais eu envie de connaître. Beaucoup plus imposante qu’on ne peut se l’imaginer, peut-être qu’il aurait dû tenter de s’en rapprocher, peut-être que finalement à deux, l’idée de faire face au monde aurait été plus simple. – Pourquoi aurais-je dû la cacher ailleurs puisque personne ne met, d'habitude, de pieds ici. Ou alors, jamais bien longtemps. – Il entend le reproche et ne le révoque pas. Elle a raison, il n’est jamais là, à quoi bon cacher, à quoi bon chuchoter quand celui à qui elle est mariée ne se donne pas même le courage de lui faire face.
S’éloignant de quelques pas d’elle, il la jauge, penchant la tête, pensif. Elle a raison finalement, ce mariage n’est qu’intérêt politique et autres opportunités, rien d’amical, rien d’amoureux, ils sont là pour se servir l’un de l’autre, mais il n’est jamais venu à leurs esprits de s’épauler. Il se demande parfois s’il n’a pas fait une erreur, si toute cette histoire, si toute cette haine n’est pas tout simplement mal placée. Mais c’est plus simple de délirer dans un mensonge que d’accepter une vérité qui laisse un goût amer. – J’aimerais bien te voir essayer de me tuer. J’aimerais beaucoup te voir justifier ça à mon frère et à mon père. Vraiment. On te jetterait aux cachots, on t’enfermerait pour te laisser y crever. N’oublie pas Hissa que tu es quelqu’un parce que tu m’as épousé et non pas l’inverse. – Il lève les yeux au ciel, cruel avec ses mots, c’est son venin qu’il crache. Alors qu’elle a blessé son orgueil, il se nourrit de ses préjudices à son égare pour poursuivre son monologue dénudé de toute humanité. – Garde tes reproches pour toi, ne fais pas comme si tu avais fait un effort. – Il expire lentement. Il glisse plus prêt d’elle cette fois-ci, prêt cette fois-ci à l’arrêter si elle venait à nouveau lever la main sur lui. – Donne-moi une raison de ne pas te dénoncer et t’envoyer en prison immédiatement ? – Qu’il lui lance en observant le feu de la cheminée, levant un bras lasse en direction de la lettre à présent carbonisée. – Tu es pour le moment la majeure raison de mes migraines. Politiquement ou moralement parlant tu ne me sers à rien, alors dis-moi Hissa, qu'est-ce que tu pourrais bien faire pour ne plus être aussi obsolète? – Il renigle avec dédain avant de planter ses iris dans son regard. – Ne pense pas même à me tuer, restons réaliste, tu n'y arriverais pas. – Son arrogance le tuera probablement.
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