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trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral)

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Feyre Mormont
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‹ MESSAGES : 1594
‹ AVATAR : emeraude toubia.
‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha.
‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) EmptyJeu 24 Aoû 2017 - 22:47

i's getting late to give you up. I took a sip from the devil cup, slowly, it's taking over me. Too high can't come down. It's in the air and it's all round, can you feel me now ? You're toxic, i'm slippin' under.


          Les couloirs divins du palais des flammes s'ouvraient devant elle, que l'écho de ses talons aiguille remplissait. Elle se mouvait dans ce lieu impérial comme dans les bordels de la basse-ville. Démarche chaloupée, sourire aguicheur, yeux séducteurs. Prédatrice redoutable à la recherche de nouvelles proies. De nouveaux passe-temps. De jolis visages à attirer jusqu'à sa tanière, dans l'antre de ses draps. Feyre adorait renouveler ses conquêtes, voir de nouveaux corps se dévoiler à elle. Mais les Adonis et Aphrodites étaient bien rares à Launondie et la terrible commençait à tous les connaître. Son insatiable appétit sexuel n'était plus aussi satisfait qu'auparavant. Et cela l'ennuyait profondément. Avec la vénalité et le vice, le péché de chair était son activité favorite. La brune se pavanait, telle une reine en devenir, dans ce palais au cœur duquel elle n'était pas vraiment la bienvenue. Les précieux argents maudissaient la tortionnaire, qui leur rendait pourtant service. Ils pestaient contre sa présence intrusive, elle qui n'était qu'une mêlée de basse extraction. Ils crachaient sur sa façon de se comporter, sur ses manières excentriques et sa propension à les torturer silencieusement. Ils avaient peur d'elle mais ne pouvaient cependant lui interdire l'accès au palais. Elle était l'invité de Cal Oshun, prince héritier en devenir. Et on ne s'opposait pas à la tête destinée à recevoir la couronne de l'empire. Feyre était la petite lubie du maître du feu, selon la rumeur populaire. Sa main armée, également. Nul ne résistait au pouvoir diabolique de la Mormont, nul ne pouvait s'opposer à sa domination spirituelle. Elle était un véritable danger public, une arme de destruction massive, capable de soulever les foules. Ou de les faire taire à tout jamais. Elle pouvait donc arpenter le cœur de Launondie impunément, se conduire comme la tentation diabolique qu'elle était et vendre sa personne afin de trouver de nouveaux clients. Ou de marchander des secrets, exigeant des prix exorbitants pour que les infidélités de certains nobles restent à jamais oubliées. Elle se plaisait dans cet univers luxueux, elle qui aimait l'argent presque autant que sa propre personne. Feyre s'imaginait régnant sur ce lieu, dans un avenir très proche. Ordonnant à ses sujets de lui obéir, sans même avoir besoin d'utiliser ses griffes invisibles, aussi acérées que celles d'un aigle. Elle se voyait parfaitement avec la couronne reposant sur son adorable tête d'ange, tandis que son esprit se livrerait à l'élaboration de plans machiavéliques. Visage de poupée, âme de démon. Elle en avait trompé plus d'un ainsi, se reposant sur les apparences qui lui étaient plus qu'avantageuses. Feyre finissait toujours par se glisser au travers des mailles du filet pour accomplir ses desseins terrifiants. Rien ne lui résistait. Jamais. Pourtant d'une liberté sans nom et ne reconnaissant aucune autorité, elle acceptait pourtant le statut royal de Cal. De cet homme qu'elle avait croisé par hasard et qu'elle n'avait plus jamais vraiment quitté, depuis. L'héritier aux yeux empreints d'une myriade de sentiments, de son âme aux accents parfois torturés ou rayonnants, lorsqu'il repensait à cet amant de l'ombre qu'il s'interdisait de nommer. Feyre savait tout de l'Oshun, ses peurs, ses secrets et ses envies. Et pour la première fois de sa vie, elle n'avait pas tenté de vendre ces informations. Pourtant, il y avait fort à parier que ses détracteurs auraient été prêts à payer une fortune pour les obtenir. Mais la brune l'aimait bien, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi. Peut-être parce qu'une partie d'elle ne pouvait s'empêcher de se visualiser sur le trône, à côté de celui pour lequel elle œuvrait dans l'ombre. Plus d'une fois, l'orange était intervenue en faveur de Cal. Faisant de ses ennemis de dociles chiens, prêts à tout pour satisfaire leur maître. En échange, le prince était toujours prêt à lui ouvrir sa porte, à accéder à ses caprices les plus incroyables. Une sorte d'amitié, si tant est que Feyre puisse réellement apprécier quelqu'un d'autre que son propre petit être. Elle aimait l'âme du maître du feu, qu'elle avait appris à connaître comme sa poche. Murmurant silencieusement à son esprit pour l'aider à naviguer dans les eaux troubles de la société mondaine. Plus efficace que le meilleur des gardes du corps, plus létale que toutes les armes du monde. Elle n'éprouvait pas de remords à torturer ou à donner la mort, du moment que cela servait ses intérêts. Reine d'un monde chimérique invisible aux yeux d'autrui et suivant ses propres lois, sans s'occuper des convenances, Cal avait du lui expliquer le fonctionnement de son univers de nombreuses fois. Et notamment lorsqu'il était question d'un certain Griffith. Aussi attirée par les hommes que par les femmes, ne donnant aucune importance au sexe, mais simplement à la substance des âmes qu'elle effleurait, elle ne comprenait que très mal leur impossibilité à être ensemble. Elle pénétra comme une tornade dans les appartements de Cal, vola jusqu'à lui avant de déposer un baiser sur ses lèvres, laissant une trace rouge plus que voyante sur son visage pâle. « Bonjour mon ange ! » Le jeune homme était à peine réveillé, elle le voyait bien à son visage lasse et le sentait d'autant plus dans son esprit embrouillé, encore aux prises avec le sommeil. Mais elle n'en avait cure, comme toujours. Ne prêtait jamais attention aux états d'âmes des autres. « Est-ce que je viens de manquer Adonis ? » Elle haussa un sourcil provocateur à l'attention de l'héritier, contemplant les indices rendant Cal coupable de s'être bien trop amusé à la faveur de la nuit. « Je n'ai jamais été avec un Griffith. C'est la dernière des quatre familles qu'il me manque … Tu crois que tu pourrais me le prêter, un jour ? » Puis, voyant l'esprit du prince se crisper : « Ou que je pourrais venir jouer avec vous ? » La terrible était partageuse, polygame dans l'âme et d'une infidélité indéfectible. Elle se déchaussa rapidement avant de plonger dans l'immense lit défait de Cal, appréciant cet étalement de richesse qui n'en finissait jamais. La Mormont agissait comme si elle était ici chez elle, prenant ses aises sans jamais demander la permission. « Tu te rappelles quand on s'est rencontrés pour la première fois ? Pauvre garçon sans défense, triste à cause de son amant. Ton esprit était perturbé, je l'ai à peine effleuré que tu t'abandonnais déjà à mon contrôle. On avait passé une sacrée nuit, non ? » Un sourire vague, vestiges de bons vieux souvenirs se dessina alors sur ses lèvres carmins. Puis elle se redressa sur ses coudes, une lueur aguicheuse dans les yeux : « J'ai un secret pour toi … Je te l'offre, puis j'irais le vendre à ta sœur. »
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Cal Oshun
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) EmptyVen 29 Sep 2017 - 20:17

Le calme qui régnait alors dans la chambre à coucher était réconfortant, apaisant. Cal avait ouvert les yeux quelques minutes plus tôt, échappant de l'étreinte de Morphée douloureusement, alors que les rayons du soleil perçaient à travers les épais rideaux qui couvraient ses fenêtres. Les draps glissaient sur sa peau nue, alors qu'il se laissait aller à un instant supplémentaire de paresse. Il ne s'autorisait que très rarement de type d'oisiveté, car ses fonctions ne lui permettaient généralement pas de s'éterniser dans son lit. Mais ce matin, on ne l'attendait pas. Et il avait besoin de se reposer car les derniers jours avaient été épuisants, avec les mesures qui avaient été mises en place dans tout le royaume. Cal ne s'éternisa cependant pas, repoussant les draps afin de se lever. Il récupéra un vêtement, puis un sous-vêtement et les enfila. Le silence fut de courte durée alors que la porte s'ouvrait à la volée, laissant entrer dans ses appartements une tornade brune que le prince ne connaissait que trop bien. Feyre avait sa façon bien à elle de débarquer dans sa vie, avec exubérance et assurance, comme tous les actes qu'elle réalisait. Ce comportement, Cal ne l'acceptait que chez la jeune femme, car il savait qu'il ne réussirait pas à lui ôter ses habitudes et qu'elle était une alliée bien trop précieuse pour lui. Car si l'Oshun était un prince, Feyre était la reine d'un royaume qui n'existait que pour elle, et elle se comportait donc avec l'attitude qui allait de paire avec ce statut qu'elle seule se reconnaissait. Et si ça pouvait parfois agacer l'héritier, ça avait aussi le don de l'amuser. La mêlée avança jusqu'à lui afin de déposer un baiser carmin sur ses lèvres, véritable signature de la brune. « Rappelle-moi de verrouiller la porte à l'avenir. » Comme si une porte close aurait été capable d'arrêter la jeune femme. Lorsque Feyre voulait quelque chose, elle savait toujours comment l'obtenir. Alors qu'elle mentionna Adonis, l'humeur du blond changea quelque peu. Il n'avait pas vu le brun depuis quelques jours déjà, alors que ce dernier était retourné à Eartenara pour superviser les fouilles ordonnées par la Couronne. Et même si c'était difficile à admettre, son amant lui manquait. Outre ses baisers, ses caresses, leurs étreintes, c'était bien toute sa personne qui manquait au prince. Chaque jour qui passait était une torture de plus, et si les journées étaient longues, Cal ne pouvait même pas se réconforter avec l'idée qu'il retrouverait bientôt le Griffith, car il ne savait pas quand ce dernier reviendrait au palais.  « Adonis ne passe jamais la nuit ici. » Et c'était vrai. Le brun ne restait jamais car l'héritier ne lui en donnait pas l'autorisation. C'était une des conditions de leur relation. Et si Cal commençait à ressentir l'envie de modifier certaines de leurs habitudes, il n'avait pas encore eu l'occasion d'en discuter avec son amant. Le blond s'amusa un instant des paroles de la brune, avant de se renfrogner à l'idée de partager Adonis. S'ils n'étaient pas exclusifs, Cal avait envers son amant une possessivité excessive. Le prince secoua doucement la tête. « Eros serait peut-être plus à ton goût, si tu veux mon avis. » Et surtout, Cal s'en fichait royalement du frère aîné de la famille Griffith, alors il le laissait volontiers à Feyre si elle souhaitait compléter son palmarès. Elle pouvait le modeler comme elle le souhaitait, le transformer en pantin docile si cela lui plaisait, peu importe. Le regard du prince glissa sur la silhouette sulfureuse de la brune, qui prenait ses aises entre ses draps. Il leva les yeux au ciel, un air agacé sur le visage, avant de venir s'asseoir près d'elle sur le matelas. Il avait fini par s'habituer à la personnalité extravagante de la mêlée, à son arrogance ainsi qu'à son pouvoir. Il n'appréciait pas l'idée que quelqu'un puisse s'immiscer dans sa tête comme elle le faisait, mais c'était bien pour cette raison qu'il la gardait à ses côtés. Car Feyre était une arme puissante, indispensable, capable de faire flancher ses ennemis. Et si la brune avait voulu le trahir, elle en aurait eu l'occasion depuis longtemps. D'une certaine façon, il lui avait accordé sa confiance. Ils avaient réussi à trouver un arrangement qui leur convenait à tous les deux, et c'était tant mieux. Qui plus est, la compagnie de la jeune femme n'était pas déplaisante. Outre son pouvoir avec lequel elle excellait, Feyre était douée dans beaucoup d'autres domaines que Cal appréciait tout autant. « Un secret? Je t'écoute. » La curiosité de l'héritier était piquée au vif, alors qu'il se demandait ce que la brune pouvait bien lui apporter comme information.
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‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
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MessageSujet: Re: trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) EmptyMar 3 Oct 2017 - 21:39

i's getting late to give you up. I took a sip from the devil cup, slowly, it's taking over me. Too high can't come down. It's in the air and it's all round, can you feel me now ? You're toxic, i'm slippin' under.


« Rappelle-moi de verrouiller la porte à l’avenir. » Et elle se mit à rire, la terrible. Un rire terrible et entêtant, déchaîné et complètement malsain. Parfaitement à son image. Une porte fermée était bien insuffisante pour la tenir à l’écart. A la vérité, rien ne le pouvait. Sa volonté était aussi aiguisée qu’une pointe de flèche et ses moyens : presque illimités. Reine des esprits, maîtresse des âmes, rares étaient ceux qui pouvaient se targuer de lui résister. Même le joli prince héritier avait succombé sous l’agilité de ses invisibles doigts. « Tu m’aimes trop pour me garder loin de toi. Je rends ta vie plus intéressante. » Elle s’était étrangement éprise du bel enfant du feu, de son esprit tiraillé et de ses traits toujours tirés. Un véritable paradoxe que le petit blond, soumis aux terribles forces d’une guerre intérieure. Et l’inhumaine se délectait d’assister à un tel spectacle. Elle aimait se perdre dans les méandres de ses pensées, voir ses idées et ses décisions se succéder, à une vitesse déraisonnable : quitter Adonis, abandonner sa couronne, garder Adonis, monter sur le trône. L’Oshun semblait incapable de se décider et la ténébreuse se gardait bien du moindre conseil. Cal était libre d’agir comme bon lui plaisait, elle se chargerait de faire taire les opposants. Après tout, Feyre avait déjà mis ses talents au service du prince, de nombreuses fois. Elle était passée maître dans l’art de calmer les foules ou de les envoûter. La Mormont savait donner envie au peuple de plier les genoux devant l’héritier et ses dissidents devenaient rapidement aussi doux que des agneaux. Mais elle était seule face à un royaume tout entier et bien qu’elle se soit érigée en tant que Déesse toute puissante d’Aksana, ils étaient trop pour qu’elle puisse tous les maîtriser. « Adonis ne passe jamais la nuit ici. » Elle soupira, levant les yeux au ciel, avant de se lover un peu plus dans les draps soyeux de l’Oshun. Son regard aussi noir que la nuit était fixé sur la silhouette fatiguée de Cal tandis son esprit était entièrement tourné vers celui qu’elle considérait comme son plus proche ami. Son ancien amant était préoccupé, comme toujours. Jamais son âme n’était colorée ou joyeuse, libérée ou insouciante. Certes il avait une couronne de flammes qui lui cernait le front, mais le prince n’était jamais libre. Toujours inquiet, soucieux. Il ne se laissait pas aller à ses envies les plus viscérales ou ses rêves les plus profonds. Il se devait d’agir selon un certain code, une étiquette qu’il devait respecter, d’après ses dires. Autant de choses que Feyre était incapable de comprendre. La terrible agissait seulement selon son bon vouloir, laissant ses pas la guider au gré de ses lubies. L’argent, la chair fraîche ou la torture, ses trois activités favorites qui déterminaient toujours un peu plus son avenir. Elle aurait aimé pouvoir convertir Cal, lui faire goûter à tous ces petits plaisirs qu’il ratait. Le voir heureux et épanoui, voilà ce qu’elle voulait. Mais il résistait encore et toujours à ses offres, préférant se lamenter sur les drames de sa vie. « Eros serait peut-être plus à ton goût, si tu veux mon avis. » Alors elle tomba dans une profonde réflexion silencieuse. Ce qui était plus qu’étrange pour elle, pour le phénomène bruyant et intempestif qu’elle était. Sa nouvelle ambition était de compter un amant dans chacune des quatre grandes familles. Elle rêvait de pouvoir mettre la main sur un enfant de la terre mais ses désirs étaient restés vains jusqu’à présent. Adonis était une chasse gardée, Athalia : bien trop douce, Isaak : trop aigri. L’orange commençait à approcher Ariane puisqu’elle avait laissé traîner des pans de son esprit au bon endroit, au bon moment. L’héritière était parfaitement à son goût et elle avait hâte de goûter la saveur de ses lèvres et de sa peau. Feyre aurait diablement aimer passer ses ongles sur le torse musclé d’Eros mais lui aussi, lui était interdit. Elle grogna en levant les yeux au ciel, avant de répondre : « Elvira a dit non pour Eros. » La propension qu’avait ses congénères à être monogames la rendait totalement perplexe. « Vous êtes pas possibles, vous tous, à coller des étiquettes de propriété sur les plus beaux minois de l’empire. » La mêlée aimait partager et multiplier les conquêtes et offrait volontiers ses anciens jouets à ses amis. Mais visiblement, elle était une exception en la matière. Exceptionnelle, encore une fois. Terriblement supérieure à ce stupide monde dans lequel elle évoluait. « Un secret ? Je t’écoute. » Un grand sourire satisfait étira les lèvres rouges de l’inhumaine. Feyre grimpa rapidement sur les genoux de Cal, qui avait pris place au bord du lit, avant de nouer ses bras maigres autour de son cou. Elle était intrusive, insupportable et ne connaissait aucune limite. Agissant toujours selon son bon vouloir, elle exaspérait souvent ses interlocuteurs en leur faisant subir toutes ses excentricités. Elle aimait le contact, elle en était même avide, à vrai dire. Une véritable singularité, voilà ce qu’elle était. « Ta jolie petite sœur, celle qui est partie en exil … » Elle laissa le suspens s’installer tandis que ses pupilles félines flamboyaient d’une joie malsaine. Les secrets étaient son gagne-pain et elle bouillonnait toujours de joie, lorsqu’il était question de les révéler. « Son cœur est pris. Naos et elle, batifolant … ça faisait un joli tableau, je te le promets. » Bien entendu, la Mormont avait d’autres choses à révéler, tellement de connaissances qui sommeillaient dans son âme. De jolies informations qu’elle comptait bien vendre à prix d’or.
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MessageSujet: Re: trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) trying to tell me to stop, but my lipstick got you so out of breath (feyral) Empty

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